Candidature du devoir
13 mai 2012
Aujourd’hui, nous devons tirer les leçons des résultats des élections présidentielles. Les citoyens de France ont confirmé leurs intentions exprimées au premier tour et faute d’avoir reconnu l’irrépressible soif d’alternative et la force de l’indépendance, nous avons hérité d’une alternance sanction.
Je l’avais annoncé dès 2010 et répété en vain depuis. Inutile de se perdre en conjectures, il faut tourner la page, car il est encore temps de regarder résolument vers l’avenir.
Maintenant qu’est désigné l’homme qui nous présidera dans quelques jours pour 5 ans, il nous reste désormais à choisir, aux élections législatives, entre l’éventuelle majorité annoncée qui votera ses réformes, ou bien celles ou ceux qui pourraient essayer d’en constituer une autre dans l’hémicycle.
A la lumière de la lassitude immense des électeurs, de la défiance des jeunes pour la classe politique établie avec des pratiques d’un autre temps, nos hommes politiques professionnels sont usés jusqu’à la corde. Cette fois, nous sommes placés devant la responsabilité de devoir apporter de vraies réponses. Il nous faut la relève par la compétence issue des forces vives de la « société civile », pour le bien commun et l’intérêt général. Fini le cumul de mandats, fini l’absentéisme à l’Assemblée, fini le vote bloqué dit « vote godillot ». Fini les « oui, oui » sans effet. Il nous faut une toute autre façon de faire de la politique, des élus neufs.
De plus, il nous faut, impérativement et immédiatement, bâtir une alternative, qui nous évitera de subir à la fois un état PS comme jamais vu, et une crispation droitière, de faire un pas de plus vers le clivage, avec une déferlante rose et une marée noire dans l’hémicycle.
Alors, ici, chez nous, dans la 6ème, il nous faut l’équipe qui portera le mieux à la fois la jeunesse, la modernité, la nouveauté et la compétence, l’équipe qui incarnera le renouvèlement de génération, l’effort juste, la ténacité, l’équipe qui devra accompagner l’effort national de redressement et nous faire résolument franchir le mur de la colère et celui de la peur. De Stendhal, ici c’est obligatoire, « Les peuples n’ont jamais que le degré de liberté que leur audace conquiert sur la peur. » En un mot, il nous faut de l’audace.
Dans ces conditions, entre l’immobilisme et l’inamovible, j’ai le devoir de ne plus rester les bras croisés. Et vous pouvez compter sur moi pour faire bouger les choses. Osez l’audace !